12 activités simples pour un début de décembre sans stress ni surcharge
12 activités simples pour un début de mois magique (sans surcharge ni pression)
Décembre, c’est beau.
C’est lumineux, joyeux, rempli de traditions et de petits rituels qu’on adore transmettre.
Mais pour des personnes comme moi — avec un TSA, un TDAH, et une sensibilité qui dépasse les normes — cette période peut aussi devenir trop.
Trop de bruit, trop de monde, trop d’attentes, trop de stimulations, trop de devoirs.
Alors cette année, j’avais envie d’un début de mois beaucoup plus doux.
De créer une ambiance magique sans surcharge, sans forcer, sans pression.
Voici donc 12 activités simples, faisables avec une famille nombreuse, peu coûteuses, et respectueuses des sensibilités sensorielles.
Pourquoi décembre peut être difficile quand on est TSA, TDAH ou hypersensible
Décembre est souvent présenté comme un mois magique : lumières, fêtes, musique, décorations, évènements, imprévus joyeux…
Mais pour un cerveau TSA, TDAH ou hypersensible, cette période peut devenir un vrai défi sensoriel et émotionnel.
Les lumières vives, les guirlandes qui clignotent, les musiques fortes dans les magasins, les foules, les changements d’horaires, les invitations en cascade, le bruit constant, l’agitation générale… tout cela demande une quantité d’énergie énorme pour rester régulé(e).
À cela s’ajoutent des éléments plus invisibles :
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la rupture de routine,
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l’enchaînement rapide des transitions,
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les attentes sociales,
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la pression de “faire plaisir” ou “faire comme tout le monde”,
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la fatigue accumulée de fin d’année,
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la surcharge mentale liée aux cadeaux, aux repas, à l’organisation.
Pour un cerveau atypique, toute cette accumulation représente une surcharge qui peut mener à l’épuisement, à des moments de shutdown, à des montées d’anxiété, ou simplement à un besoin intense de se retirer du bruit du monde.
Ce n’est pas être fragile. Ce n’est pas manquer d’effort.
C’est une réalité neurologique que décembre vient accentuer très fortement.
1. L’allumage du sapin en musique douce
Pas une soirée complète, pas une cérémonie hyper planifiée.
Juste le sapin, une playlist calme, et un petit moment ensemble.
Pour moi, l’apaisement visuel + auditif est indispensable pour bien commencer le mois.
2. Un chocolat chaud “à la carte”
Chaque enfant (et moi aussi !) choisit :
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cannelle ou cacao
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mini chamallows ou rien
- etc.
Pas d’ambiance bruyante, pas de cuisine transformée en champ de bataille.
Juste un moment cocon.
3. Une balade lumineuse… mais courte
Vu ma sensibilité sensorielle, les marchés de Noël ce n’est pas toujours possible.
Mais une petite balade dans le quartier pour regarder les décorations ?
Oui, mille fois oui.
4. Créer une liste “envies de décembre”
Pas une to-do.
Une wish-list émotionnelle.
Quelques idées à piocher, sans obligation.
Parfait quand on est TDAH et qu’on a besoin de cadre doux.
5. Le cinéma à la maison
On ferme les rideaux, on met des lumières LED douces, on choisit un film familial.
Pour les profils sensoriels, c’est beaucoup plus safe qu’une salle bondée.
6. Écrire une mini-lettre à soi-même
Une phrase ou deux.
Ce qu’on veut vivre ce mois-ci.
Ce qu’on veut ressentir.
Ce qu’on ne veut surtout pas porter.
7. Faire une recette simple (mais festive)
Exemples :
– biscuits à 3 ingrédients
– sablés pré-découpés
– pâte feuilletée + confiture
Pour moi, cuisiner ne doit pas être synonyme de surcharge.
8. Sortir une activité par enfant
Chaque enfant choisit une activité courte (jeu de société, balade, bricolage).
Ça évite les conflits, le bruit, l’agitation.
Et ça valorise tout le monde.
9. Créer un petit rituel du soir
Une histoire de Noël.
Une bougie.
Une musique douce.
Ça aide énormément les profils neuroA à se réguler.
10. Trier une petite zone (5 minutes)
Pas un ménage d’hiver.
Juste vider un tiroir, ranger un panier, faire une micro-action.
Ça aide beaucoup l’esprit, surtout quand il va un peu dans tous les sens 😅
11. Préparer une activité calme pour les journées intenses
Un bac sensoriel, un puzzle, un SmartGame, un cahier de coloriage.
On ne “gère” pas décembre, on l’absorbe mieux.
12. Choisir un jour sans programme
Le luxe ultime.
Un jour où on ne fait rien.
On écoute nos besoins, on ajuste, on respire.
C’est l’une des meilleures choses que j’ai apprises avec mon TSA + TDAH :
le vrai repos crée la vraie magie.
Comment adapter décembre pour les profils neuroatypiques (TSA/TDAH)
Heureusement, il existe de petites adaptations simples qui peuvent rendre décembre beaucoup plus vivable — et même agréable — pour les profils neuroatypiques.
D’abord, simplifier : réduire le nombre d’activités, éviter les saturations, choisir ce qui compte vraiment.
Ensuite, anticiper : expliquer les transitions, visualiser le planning, préparer mentalement les changements d’environnement ou de rythme.
Créer des espaces refuge dans la maison est aussi une aide précieuse : lumière douce, plaid, coin lecture ou créatif, musique calme… un endroit où l’on peut s’isoler quelques minutes pour retrouver son équilibre sensoriel.
Il faut aussi oser ajuster en fonction de l’énergie du jour : si c’est trop, on annule ou on adapte. Si le système nerveux est saturé, on ralentit. Si une activité crée de la tension plutôt que de la joie, on la remplace par quelque chose de plus simple.
Enfin, garder en tête que décembre n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être magique.
Les profils TSA/TDAH vivent mieux un mois apaisé, fluide, prévisible, rythmé par des rituels doux plutôt que par une succession d’évènements intenses.
Adapter décembre, ce n’est pas renoncer.
C’est simplement créer des conditions dans lesquelles chacun — adultes comme enfants — peut profiter du mois à son rythme, sans se perdre dans la surcharge.
L’objectif n’est pas de faire plein d’activités.
L’objectif, c’est de créer des petits moments qui font du bien, sans surcharge, sans pression, sans devoir performer pour que “ça fasse Noël”.
Juste vivre.
Juste ressentir.
Juste profiter un pas après l’autre.
Tu as d’autres idées à proposer ? Laisse-les dans les commentaires !
